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Belgique: 2023-11-20 19:39:38 , Lalibre.be
En organisant une conférence de presse, lundi, en présence du président Maxime Prévost, Les Engagés veulent démontrer que le mauvais état des fonctions régaliennes est, pour eux, une véritable préoccupation. “Les gens veulent des solutions. Nous n’agissons pas comme un parti d’opposition, mais comme un parti qui veut prendre ses responsabilités en la matière. Sinon, ce sont les extrêmes de tout bord qui en profiteront”, expliquent Maxime Prévost et Vanessa Matz. Et pour donner un second souffle à la police et à la justice, Les Engagés ont un plan.
Moins de moyens, mais plus d’affaires à traiter
La recette n’a “rien de miraculeux”, prévient Maxime Prévost, qui estime que le plan fonctionnera “si on avance par paliers, ce qui permettra de régler structurellement les problèmes”. D’abord – tant pour la justice que pour la police – en remplissant les cadres pour faire en sorte que les effectifs nécessaires soient engagés. Selon les données livrées par Vanessa Matz, il manque 260 magistrats sur l’ensemble du territoire et près de 3600 policiers dans la police intégrée (locale et fédérale). “En vingt ans, nous avons perdu pas moins de 1000 enquêteurs à la police judiciaire. Plus globalement, le budget de la police fédérale a été amputé, durant les 20 dernières années, de près de 400 millions d’euros”, détaille la députée.
La mission première, c’est donc d’engager. Et pour engager, il faut investir. Car “le budget 2020 consacré à la justice en Belgique est de 0,22 % du PIB soit un chiffre inférieur à la moyenne européenne qui est de 0,43 % du PIB. Pour le dire autrement, notre justice dispose d’un budget deux fois moins élevé que la moyenne européenne pour trois fois plus d’affaires à traiter”, déplore Vanessa Matz.
Dans le plan présenté, Les Engagés prévoient de consacrer progressivement jusqu’à un milliard (à raison de 200 millions par an) pour la justice et 325 millions d’euros de plus à l’horizon 2030.
Les Engagés ont également d’autres propositions à faire valoir, comme l’initiation des jeunes aux principes juridiques à l’école, via les cours de citoyenneté, l’élargissement de l’aide juridique, le doublement du plafond de l’aide aux victimes (actuellement à 125 000 euros). Le mouvement propose également, pour alléger le travail des tribunaux pénaux, d’élargir le champ des transactions pénales ou encore d’étendre la possibilité d’infliger une sanction administrative communale (SAC).
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